Ouais OK, j’ai osé faire cette blague, mais c’est pas super évident non plus de trouver un jeu de mot original sur le thème de l’océan et en plus en ce moment je suis submergé de travail, totalement sous l’eau ! Enfin bref, je m’arrête là et je vais vous parler du dernier Pixar en date : Le monde de Dory.
Je ne suis pas un très grand fan des suites chez Pixar (sauf pour Toy Story) et j’allais donc voir cette suite du monde de Némo un peu sceptique, mais avec les copains, ça passe toujours mieux.
Après une bonne barquette au food-truck la Brigade (cette critique n’est pas une opé-spé, la Brigade ça défonce), nous sommes entrés dans la salle de cinéma comme des poissons dans l’eau juste au moment où le nouveau court métrage « Piper » commencait. En étant tout à fait objectif, ce court est une petite merveille, l’oiseau est trop mignon à souhait, la réalisation est toujours à couper le souffle et on reste sur le thème de la mer ! bien vu !
Le monde de Dory commence donc (comme cette critique) et les premières minutes ne m’ont rien laissé présager de bon. Le film s’annonce dès le départ comme un copié-collé du script de Némo. Dory reste un personnage très drôle et très attachant, mais on a du mal à voir ou le film veut en venir durant ses 10 premières minutes…
Et puis, une simple scène va totalement chambouler cette « routine » afin de présenter la vraie intrigue du film. Dory veut retrouver ses parents, aidée de Némo et son père. Ils vont pour cela traverser l’océan et se retrouver sans un parc aquatique! Dès cette arrivée, nous faisons connaissance avec l’un des personnages Pixar les plus drôles jusqu’à aujourd’hui : Hank, un poulpe hilarant qui va faire des vagues! Car le point fort de ce film, ce n’est pas vraiment son scénario ou sa technique mais la force de ses nouveaux personnages ! Entre Hank , le Beluga, les deux phoques Fluke et Rubber ainsi que beaucoup d’autres, le film enchaîne les gags et les situations comiques (qui ne sont pas lourdes !) tout en racontant son histoire de manière très fluide et très touchante.
Le running-gag principal venant de la perte de mémoire instantanée de Dory, qui donne lieu à des situations et des dialogues totalement loufoques. Au final, cette dernière arrive totalement à éclipser Némo et son père, qui sont ici juste pour le clin d’oeil et souligner l’univers original. Il ne faut donc pas voir Dory comme une simple suite, mais une aventure se déroulant dans le même univers, avec un script qui est, selon moi, beaucoup plus fun et dynamique que le premier opus.
Techniquement, le film est clairement conçu pour la 3D, certains plans sont d’ailleurs étranges quand on regarde le film en 2D (les poissons nagent de manière insistante vers la caméra), très visible au début du film, un peu moins par la suite. Tout le reste est fluide et impeccable (mais bon, c’est Pixar, c’est un peu comme préciser que le prochain Fincher est bien filmé)
Vous pouvez donc y aller les yeux fermés (l’eau de mer ça pique les yeux !) avec vos potes, vos parents, vos enfants, afin d’écumer vos soucis, car si le but de Pixar avec ce film était de faire rire et de divertir, c’est une très grande réussite !
Au passage, le film contient beaucoup d’easter eggs, notamment les retrouvailles de Idris Elba et Dominic West (The Wire), ainsi que beaucoup d’autres listés ici ). N’oubliez pas de rester un peu durant le générique de fin ! C’est rigolo !